Site naturel de Méjean
Après quinze jours de pluie, le soleil est enfin revenu dans notre région. Nous allons pouvoir ranger parapluies et imperméables et ressortir les vêtements de printemps.
Une fois n’est pas coutume aujourd’hui c’est une sortie qui réunit baladeurs et randonneurs, l’occasion de partager un moment tous ensemble.
9H Rdv au lieu habituel et Appel de Jean-Claude.
Nous embarquons dans 3 véhicules et mettons le cap sur le site naturel protégé de Méjean.
Nous arrivons au site situé aux portes de Montpellier. C’est un espace naturel exceptionnel entre terre et eau, havre de nature en milieu péri-urbain au cœur des étangs palavasiens classés Natura2000 .
Ce marais de 200 hectares s’étire en bordure de l’étang du Méjean. Son paysage lagunaire rappelant la Camargue est un réservoir de biodiversité. Il abrite une flore et une faune riches et variées, caractéristiques des zones humides territoriales.
Les cigognes blanches sont les espèces emblématiques de ce site acquis par le Conservatoire du littoral au début des années 80. C’est aujourd’hui la commune de Lattes qui en assure la valorisation.
Le site est aménagé de belles passerelles en bois, idéale pour les promenades familiales ou pédagogiques (des groupes scolaires y sont régulièrement invités). Les groupes de randonneurs sont également les bienvenus à condition d’éviter les battons de marche à bouts métalliques.
Nous empruntons le sentier des Tamaris à la découverte de ce milieu exceptionnel.
Il convient d’ouvrir grand les oreilles pour écouter le bruit des cigognes qui « craquètent » avec leur bec, contrairement aux flamands roses qui « grognent ».
ll convient d’ouvrir également les yeux pour voir une cigogne qui tel l’aigle noir de Barbara tournoie autour du nid avant de se poser prés de sa dulcinée, portant en son bec quelques brindilles pour consolider leur nid d’amour.
Connaissez-vous la petite histoire que l’on racontait autrefois aux enfants pour les préparer à l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur ?
Et bien il était dit qu’il fallait regarder dans le ciel et qu’une cigogne allait porter un joli bébé langé et couché dans une couverture accroché au bec de l’oiseau ….
Revenons à nos moutons et à notre balade …..
Des explications nous sont données tout au long du parcours sous forme de devinettes ou placardées sur de jolis panneaux de bois tressé. Nous apprenons que les vents ont une influence sur les plantes.
Mais aussi sur les oiseaux.
Ces jolis paravents de bois tressés sont aussi l’occasion de faire des photos insolites. Nous aurons ainsi deux grains de beauté (Vincent et Enrico) et deux demoiselles de Rochefort (Nicole et sa sœur Claude) qui se prêteront au jeu des photographes amateurs.
Tout au long de la balade nous rencontrerons des flamands roses, des cygnes, des poules d’eau, des aigrettes…
Quelques kilomètres plus loin, le groupe se séparera en deux, les « bons marcheurs » d’un côté et les « promeneurs » de l’autre pour mieux se retrouver à l’accueil pour un pique-nique tiré du sac.
Nos épicuriens se lâchent et quelques blagues fusent de part et d’autre. J’en retiendrai une en particulier concernant les aigrettes :
Savez -vous comment on appelle une aigrette qui a bu trop de vin ? nous demande un épicurien..............Et bien c’est une « vinaigrette ».
Quand à certains ils sauteront de tronc en tronc contaminés par la présence d’une jeunesse en effervescence.
Comme quoi l’âge n’est pas dans les années mais bien dans la tête.
Et comme tout à une fin, y compris les bonnes choses,
Nous repartons dans nos embarcations, Cap sur Mèze cette fois-ci en attendant une nouvelle invitation au voyage…
A bientôt pour de nouvelles aventures épicuriennes.
Une bretonne et accompagnatrice inspirée.