231219 - Les demoiselles de Florensac

20 bons vivants se retrouvent en ce matin frileux 

tous bien saucissonnés dans nos parkas, bonnets, gants, mais un beau soleil nous promet une belle sortie inédite, les Demoiselles de Florensac.

Le chiffre 20 incite à l’écoute, oh oui chef ! À la patience, oh oui chef ! Et à la méditation, Bof !

C’est un chiffre qui souligne l’importance de coopération et de la connexion authentique avec autrui.

Bon, c’est la science de la numérologie qui débite ça ? Pas moi.

Florensac : un peu d’histoire.

Guillaume II, vicomte de Béziers, d'Agde, seigneur de Florensac, dans son testament de 990, cite une tour située dans le village. Florensac passe ensuite dans le domaine de la maison Trencavel au Moyen Âge. Après l'intervention de la Croisade contre les Albigeois, Simon de Montfort a donné en 1219 les biens des Trencavel à Gui de Lévis (1180-1233). En 1452, Jeanne de Lévis, fille de Philippe III de Lévis-Florensac, a épousé Louis Bastet de Crussol (vers 1425-1473) Grand panetier de France. La famille de Crussol a gardé la seigneurie de Florensac jusqu'à la Révolution.

Le village était entouré d'une enceinte entourée de fossés et percée de quatre portes : la porte Sainte-Suzanne (proche de l'église Sainte-Suzanne, aujourd"hui disparue), la porte de Saint-Thibéry, le Portail Neuf et la porte d'Agde. Le chemin de Saint-Thibéry devait traverser l'Hérault grâce à un bac. Le premier pont a été construit au XIX^e siècle.

Revenons à nos Epicuriens.

Attendez, Christian n’est pas là, il est reparti à la voiture chercher son téléphone et notre Viviane qui s’exclame : Qui ça ? Le mien ?

Un bel horizon s’offre à nos yeux, ou l’on aperçoit la chaîne des Pyrénées enneigées.

Après avoir clopiné dans les vignes,

nous entrons dans un sous-bois de sapins qui forme un dais sur nos têtes.

Tiens que fait cet échafaudage ? 

Un promontoire pour les chasseurs de dahu ?

Viviane : qu’est que c’est la chasse au dahu ?

T’inquiètes, on va t’y emmener, tu mets tes bras autour d’un arbre avec sac ouvert et ils vont sauter dedans, mais attention les pattes de devant sont plus longues que de derrière !

Et ça commence ! On mange où ? Et quand ? Voilà un somptueux restaurant  qui captive certains.

Ah, tu ne t’es pas foulé Guy ! Quel éblouissant bouquet tu as offert à Chantal.

Un peu de montée, un peu de descente, un peu de cailloux et voici un joli parterre d’herbe pour nous installer et déguster nos agapes.

Voilà c’est notre dernière de grande randonnée de l’année, et je vous souhaite à toutes et tous de passer de bonnes fêtes et l’on se retrouve un peu plus lourd à la rentrée.

Une bonne journée en bonne compagnie

Nicole K.