Weekend au Brusque

Publié le par Epicuriens de la randonnee

Allô Allô non à l’eau oui et voilà que faire il pleut
Bon on décide de partir plus tard et d’aller directement au village de vacances tant pis pour la rando de cet après-midi
Nous aurions pu la nommer «  Fermer la bouche "
Ah oui quel dommage ! Vous avez raté la horde sauvage de mouches que l’on s’apprêtait à vous faire passer sans compter l’odeur  d’un élevage de brebis !!!!
Chacun prend sa clé et installation dans ces charmants chalets.
Les hostilités commencent  Apéro à 19 h15 suivi d’un repas bien sympathique
Çà fuse de tous les côtés,
Jean Claude qu’est -ce qu’on fait demain ?
Rando pas rando et notre pauvre GPS man devenu monsieur météo ne sait que faire d’autant plus que nous n’avons pas de réseau, on ne peut compter que sur les grenouilles
on verra demain matin!
Oh quelle nuit ! Pas comme vous le pensez !
Une pluie de printemps, délicieuse où le ciel a l’air de pleurer de joie mais là, c’était de colère.
Bien revigorer par un petit déjeuner, décision :

Ce matin descente au village des Brusques 6 km aller retour mais nous avons prolongé jusqu’à la  grotte des Baumes, reproduction de la grotte de Lourdes (1943).
14 vaillants épicuriens, sous un ciel menaçant, bien décidés à en découdre avec le bitume pour se dégourdir les jambes.
1 épicurien avec une voiture balai au cas où le ciel nous tomberait sur la tête  a garé sa voiture au village pour rejoindre les courageux marcheurs pour une visite du village.
Que dire de ce village où beaucoup de maison sont à vendre, très typiques avec ses maisons en pierre et ses petites ruelles, séparée en deux par  la rivière le  Dourdou très en colère ce jour ….. ah bon il aurait plu ?
Nous avons  continué  au delà du village pour effectuer un  pèlerinage à la grotte des Baumes , reproduction de la grotte de Lourdes (1943), où chacun y est allé de son commentaire ….. et de ses pensées .... et de ses espoirs!!!
Sur le chemin de la grotte, nous avons aperçu une bâtisse un peu lugubre et abandonnée « le pensionnat St Thomas » dont certains en ont  fait un lieu de triller … des jeunes pensionnaires sortant la nuit pour jouer avec les feux follets dans le cimetière à coté et des meurtres commis non élucidés … le ciel s’assombrissait en se rapprochant de bâtiment bien que de l’autre coté du Dourdou …… faisant ressortir le coté imagination de certains.
La voiture balai a bien servir à 3 épicuriens qui sont donc remontés motorisés du village jusqu’au VVF.

Mâtiné très sympathique avec un ciel finalement clément … rien n’était gagné pourtant !

Encore merci au village VVF qui nous a permis de prendre notre pique-nique sur la terrasse entre deux ondées.

Après midi culturel : l’Abbaye de Sylvanès et l’Eglise Russe
Chantal nous délectera de sa jolie voix d’un alléluia dans l’abbaye
L’abbaye de Sylvanès
Près de 900 ans d’histoire
L’abbaye de Sylvanès est une construction cistercienne bâtie à partir de 1136 par Pons de l’Héras située non loin de Camarès.
Pons seigneur de Léras est un vassal de l’évêque Pierre Raimond, riche en biens, d’esprit vif, physiquement fort et intrépide aux armes mais aussi et surtout sournois, rusé et pillard.
Après un siècle et demi de rayonnement l’abbaye sombre dans une longue période de décadence.
Abandonnée à la Révolution, seule l’église et l’aile du cloître furent sauvegardées.
Classée monument historique en 1854, l’abbaye quasiment abandonnée est habitée par des brebis jusqu’à son rachat par la commune de Sylvanès en 1970.
Il faudra attendre 1975 et l’arrivée du père dominicain et compositeur André Gouzes, ainsi que Michel Wolkowitsky, actuel directeur, pour voir l’abbaye relevée de ses ruines.
L’église russe orthodoxe de Sylvanès
Elle surgit dans sa monumentalité au cœur d'un cirque de montagnes, au milieu des forêts
Très sensible et proche de la musique orthodoxe russe, c’est au cours  d’un de ses voyages, que le père André Gouzes de l’ordre des frères prêcheurs ( les dominicains ) fut ébloui par la beauté et la simplicité de ces églises en bois, et que l’envie d’en ériger une, au sommet de la colline où il habite, lui vint.
Fabriquer en bois dans la pure tradition du VIIe siècle russe, elle s'élève à 27 mètres de haut depuis sa base au sol, recouvrant une superficie de 300 m².
Elle fut construite en Russie, dans la région de Kirov, par des artisans et paysans locaux, puis démontée, prit la direction de la France par la voie ferrée sous l'égide d'un mécénat de la SNCF. De longs mois plus tard, en juillet 1993, elle arriva en gare de Millau en Aveyron.
Durant six mois de jeunes russes, ceux-là mêmes qui l'avaient bâtie en Russie, collaborèrent dans un climat exceptionnel d'amitié, à la reconstruction de cette église dans la forêt de Pessalles, à proximité du 
Prieuré des Granges de Sylvanès.

Petit passage à la biscuiterie "Les délices de Rougier" où nous rencontrons une belle personne qui à pour devise "on ne regrette que les choses que l’on a jamais faites"   …….
Adeline Boudou initiée par sa grand mère nous présente ses produits naturels.

Ah mon dieu si vous aviez pu entendre ce super canon que nous avons interprété dans le chalet des célibataires dirigé d’une main de maître par notre GPS man 

L’eau des nouilles
Ça vous coule
Tout le long des coudes
Ding Ding Dong

Voilà, ce mercredi, nous écourtons notre séjour, le temps ne se décide pas en notre faveur, petit déjeuner pris, chacun va retourner vers ses occupations en attendant une prochaine rando.

Toute notre amitié et soutien à Solange qui a du écourter son séjour cause décès dans sa famille ainsi qu'à la famille Morand qui pour des raisons de virus malveillant à du aussi quitter le Brusque dès le lendemain de leur arrivée.

C’était un séjour bien sympathique dans un cadre bien verdoyant et on comprend pourquoi !!!!!

Nicole et Marie-Hélène

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