Les aresquiers
Changement d’horaire aujourd’hui le Rdv a été fixé à 13H30 au parking du cimetière à Mèze. Je fais l’appel pour le Fun.
8 personnes répondent présentes : 1 épicurien pour 7 épicuriennes…plus moi
Ce n’est pas Blanche-neige et les 7 nains mais plutôt Bernard et ses Bernadettes. « Le mardi au soleil ….c’est une chose qu’on verra jamais »…Pour le coup nous avons vraiment du soleil !
Arrivée au parking du Bois des Aresquiers à 14 heures.
Distribution de madeleines bretonnes pour le goûter.
Et c’est parti. Un, deux …Un, deux… Nous marchons d’un bon pas le long de l’étang où siègent des flamands roses dans un milieu naturel et sauvage par petits groupes contrairement à Pont de Gau.
Les conversations vont bon train.
Y aurait-il, des mézois à Mèze ?? Grande question !
Les normands et les bretons seraient-ils vraiment des ennemis ou est-ce une légende ?
Les discussions sont suspendues jusqu’à nouvel ordre car pour l’heure nous sommes intrigués par la présence de traces au sol. De toute évidence on voit clairement des empreintes de sabots de chevaux, de pattes de chiens mais aussi de sangliers nous confirme Bernard.
Les discussions reprennent leur cours et c’est maintenant les coiffeurs qui sont au cœur du sujet. On parle coupe de cheveux, couleurs, et justement à propos, sauf erreur de ma part,
Bernard suggère que l’on pourrait faire une couleur aux flamands roses qui sont un peu pales.
La température commence à monter et on assiste à un effeuillage de Claude et Mireille qui passent du mode « les bronzés font du ski » en mode « les bronzés » tout court ; Claude propose même une baignade sur une petite plage déserte qui ne le reste pas longtemps.
Un débarquement d’épicuriens qui s’improvisent marins scrutent l’horizon à l’affut d’un vol de flamands roses ..Quoique Claude aurait aperçu un vol de moustiques …
Allez remettons nous en rangs pour monter sur la passerelle en bois aménagée pour protéger ce site naturel.
Une petite chansonnette s’impose. Nous reprenons tous en chœur le refrain de « sur le pont d’Avignon » dans une ambiance bon enfant.
Nous quittons le bord de l’étang pour rejoindre le bois. Changement de décor. Après avoir marché sur des petits sentiers nous arrivons au cœur de la « forêt » où nous décidons de faire une pause goûter avec la fameuse madeleine des Côtes d’Armor servie avec un petit café.
La « pause madeleine » étant terminée, nous repartons d’un bon pied dans l’artère centrale du bois desAresquiers.
Nous sommes impressionnés par le sol qui a été labouré en plusieurs endroits, vraisemblablement par des sangliers à la recherche de nourriture. Et si c’étaient des truffes nous dit Bernard brandissant un spécimen.
Un petit jeu de « Jacques a dit … 3 pas d’éléphant ….3 Pas de souris… »Et c’est reparti.
La balade touche à sa fin et cette fois-ci mon sens de l’orientation ne m’a pas fait défaut.
En revenant vers le parking nous décidons de prolonger le plaisir et nous dirigeons vers les petites maisons de pêcheurs qui bordent le canal de l’autre côté de l’étang.
A part quelques canards
qui profitent des derniers rayons de soleil il n’y a pas un chat dans la rue…
Quoique si vous regardez bien …
Cet après-midi fût très agréable et le changement d’horaire a été apprécié à l’unanimité.
Conclusion : Nous allons garder ce créneau horaire pour les prochaines balades.
Je vous attends donc pour une prochaine sortie épicurienne le vendredi 11 février.
Votre accompagnatrice et bretonne inspirée.
A méditer :
« Heureux qui sur ces bords peut longtemps s’arrêter
Heureux qui les revoit s’il a dû les quitter… »