Pont de Gau et ses amoureux

Publié le par Epicuriens de la randonnee

Aujourd’hui c’est une sortie en Camargue qui est prévue.

Nous allons visiter la réserve ornithologique de Pont de Gau. Nous sommes 18 à répondre à l’appel de JC. Il faut compter une bonne heure de voiture pour arriver sur le site mais le « jeu en vaut la chandelle . S’il n’y avait pas le mistral, les conditions seraient idéales.

Nous entrons dans le parc en « tenue de cosmonautes » (bonnets, doudounes, écharpes et gants), une fois n’est pas coutume…

Aujourd’hui c’est « quartier libre » ; chacun et chacune pourra balader à sa guise à la seule condition de rejoindre le groupe à midi pour déjeuner.

Le parc a été créé en 1949.

C’est André Lamouroux,un ornithologue passionné qui ouvre Pont de Gau,  un espace composé de petites volières où sont montrées quelques espèces avicoles camarguaises.

René Lamouroux son fils lui succède en 1974 et décide de permettre aux visiteurs de voir un maximum d’espèces en liberté dans un parc et de s’informer grâce à la maison du parc dont le rôle est de sensibiliser les visiteurs sur la protection de l’environnement camarguais et la sauvegarde de ce milieu naturel qui s’étend sur 60 hectares.

Le parc permet de découvrir la faune sauvage dans son milieu naturel composé de marais, d’étangs et de roselières.

Cette diversité favorise la présence d’une grande variété d’espèces d’oiseaux, tant sédentaires que migratrices. Selon la période de l’année on peut y observer des flamands roses (1635 répertoriés à ce jour), des hérons cendrés, des cigognes, des aigrettes, des sarcelles, des rapaces et de nombreux échassiers.

Le parc accueille et soigne aussi de nombreux oiseaux de Camargue. 7 kilomètres de sentiers de découverte ont été aménagés ainsi que des aires de pique-nique, des terrasses et points d’observation.

La période de l’automne est très agréable pour visiter le site car les couleurs de l’arrière- saison et les couchers de soleil ajoutent un peu de magie à ce lieu paradisiaque.

La période de janvier/février est aussi intéressante car c’est « la période des amours ». On peut en effet observer les flamands jacasser, et s’ébrouer devant leur promise.

Nous observons également quelques conflits entre concurrents qui se donnent des coups de becs, mais le spectacle de la parade amoureuse est un délice. Leur chant est peu mélodieux mais leurs battements d’ailes est majestueux. (Pour l’occasion nous aurons une belle démonstration de Nicole en solo puis un duo Nicole et Josiane).

C’est une invitation à l’accouplement.

Chez les humains ce ne sont pas les ailes qu’il faut bouger nous dit une épicurienne. …D’ailleurs aujourd’hui c’est la journée des câlins paraît-il ; cela  promet d’être chaud dans les chaumières ce soir ...

Pour l’heure il est temps de se retrouver pour pique-niquer. C’est sur la terrasse panoramique que nous déballons sandwichs et  salades, profitant encore de la présence de beaux spécimens.

Avant de lever le camp nous finissons le repas avec des galettes des rois encore tièdes qui ont un franc succès .

Pour ceux qui voulaient savoir la provenance, c’est la boulangerie  l’Epi d’OR à Poussan qui les a faites ce matin.

Quelques bulles accompagnent le dessert pour fêter la nouvelle année. Résultat du « tirage » : 2 rois pour 1 reine 

Reste à savoir qui est le /la plus chanceux (se) ….

Nous terminons cette belle journée en Camargue dans la bonne humeur.

A bientôt pour une autre sortie épicurienne.

Une bretonne inspirée.

 

 

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