Le bois des aresquiers
9H30 Parking du Tambourin à Mèze.
Tous les inscrits (vingt et un) sont à l’heure. Après avoir fait l’appel et organisé le covoiturage nous partons sur Frontignan plage.
Sur place nous vérifions que tout le monde a son « kit de survie » car aujourd’hui, une fois n’est pas coutume (pour les petites randonnées),nous ferons un pique-nique tiré du sac. Le beau temps est avec nous (contrairement à ce qui était annoncé) et la bonne humeur aussi …Pour un peu Christian s’asseyait sur la tête de Viviane la prenant pour un siège… Nous commençons à marcher d’un bon pas le long du littoral ravis par la présence de flamands roses trônant au milieu de l’étang avec un équilibre parfait sur un pied et bien alignés.
Le terrain est un peu marécageux vu les précipitations de ces derniers jours et il faut faire attention de ne pas glisser dans la gadoue … D’ailleurs petit quiz improvisé :
Il me vient deux petits airs : « la gadoue la gadoue »
et «on dirait qu’çà t’gêne de marcher dans la boue ».
Mais qui sont les interprètes de ces chansons ???
Alors Petula Clark pour « La gadoue » et Michel Delpech pour « La boue ».
Bravo a Babeth je crois et Patrick mais je ne suis pas sûre car les réponses viennent de part et d’autre du groupe.
Après avoir contourné les petites difficultés du terrain marécageux qui donne quelques sueurs à certains ou plutôt certaines, nous faisons une pause technique pour enlever quelques vêtements. Mais attention Babeth légèrement vêtue n’a pas grand-chose à enlever ….
L’effeuillage étant terminé, nous arrivons à la passerelle en bois que j’ai surnommé le Pont d’Avignon .On n’y chante ou on n’y danse si l’on veut.
Je compte sur Claude notre photographe officielle pour faire quelques beaux clichés. A condition que tout le monde se mette en quinconce nous aurons une belle photo.
Un petit arrêt sur la plage ou nous refaisons la pause
En mode « flamand rose », et oui tout le monde sur un pied
Attention à l’équilibre …
Un vote à main levée se fait pour un petit détour, histoire de voir que l’on peut faire aussi une randonnée dans les salins de Frontignan mais ça sera pour une prochaine fois.
Accompagnée par une poignée d’épicuriens j’avance jusqu’à la maison abandonnée qui marque le début des salins.
Petite pause contemplative puis nous rejoignons le reste du groupe pour la deuxième partie de la randonnée qui se poursuivra dans les bois.
Et là le doute s’installe ….
Mince !! ! Je crois qu’on n’a raté l’entrée du bois qui mène à ce petit coin tranquille où j’ai prévu de faire le pique-nique.
Marche arrière ou plutôt Demi- tour. Ah ! Voilà l’entrée du bois … Et non tout compte fait ce n’est pas par là.
Alors finalement j’aurais dû suivre mon intuition.
Désolée nous repartons de là où nous venons car finalement nous étions sur le bon chemin.
Bon ce n’est pas grave mais tout de même je pourrais perdre mon diplôme d’accompagnatrice qui m’a été attribué en juin. Alors chut……
Nous retrouvons finalement la bonne entrée et nous arrivons à l’endroit prévu pour déjeuner mais nous ne sommes pas les seuls à connaître cette oasis au milieu des bois. L’unique table de pique-nique a été prise d’assaut mais il reste quelques petits bancs de bois et un joli muret en pierre où nous nous installons dos à dos, tel une belle colonie de vacances, la colonie des gens heureux.
Nous ne passons pas inaperçus lorsque nous entonnons une chanson qui me vient à l’esprit suite à notre petit retour en arrière non programmé.
Et pour joindre le geste à la parole, nous improvisons une petite chorégraphie :
« Il était une fermière qui allait au marché,
Elle portait sur sa tête 3 pommes dans un panier….
Les pommes faisaient rouli roula …(bis)
3 pas en avant 3 pas en arrière
3 pas sur l’coté 3 pas dl’autre coté…. »
Nous avons un bon public et nous sommes même sollicités pour une autre chanson. Nous entonnons un « ce n’est qu’un « Au revoir » avant de tirer notre révérence et repartir vers le parking où nous attend la tisanerie.
Petite pause-café organisée dans le coffre de ma voiture puis quelques épicuriens nous quittent pour rentrer sur Mèze.
Et je pars avec une autre partie du groupe aller voir les petites maisons de pêcheurs au bord du canal histoire de profiter des rayons de soleil très généreux dans ce cadre paradisiaque.
Et oui il faut reconnaître que nous ne sommes pas à plaindre dans le Midi…
Encore une belle journée de douceur hivernale à renouveler sans modération.
A bientôt.
Votre accompagnatrice et bretonne inspirée.