Cathédrale Magdelonienne

Publié le par Epicuriens de la randonnee

Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas.
Contrairement à la dernière randonnée qui s’était déroulée dans le vent et un froid sibérien aujourd’hui  les températures sont plutôt clémentes et nous avons presque une journée de printemps.

Vingt-trois épicuriens sont au rdv au parking du tambourin à Mèze plus moi et Neva mon berger blanc suisse qui s’est invitée à la sortie.
Embarquement dans les véhicules à 13H30 Direction Villeneuve Les Maguelone « La croix du Pilou ».

Arrivée 14H30 à la passerelle qui donne accès au Domaine de Maguelone situé dans une zone protégée du littoral à la grande richesse ornithologique.

Après avoir traversé la passerelle nous longeons le bord de l’étang jusqu’à la mer légèrement agitée.
Avec le ciel d’un bleu très pur et  le soleil intense on pourrait se croire sur une île paradisiaque à l’autre bout du monde.
C’est dans des moments comme celui-là que l’on réalise que nous sommes privilégiés. « Elle n’est pas belle la vie ? »

Nous posons sur ce fond paradisiaque pour nos deux photographes officiels en faisant attention à la vague qui pourrait nous caresser les pieds …

Neva, quant a elle, décide de s’y aventurer et ne verra pas la vague arriver et passer par-dessus sa tête. La voilà toute mouillée sous les regards amusés de toute l’assemblée.

Nous quittons la plage pour nous rendre à l’imposante  cathédrale de Maguelone située au cœur d’un ilot de verdure dans un parc entouré de vignes, entre mer et étang.

Ce site exceptionnel et l’architecture robuste et dépouillée de la cathédrale romane offre un lieu de paix et de spiritualité que magnifient des concerts du printemps à l’automne.
Pour la petite histoire, cette cathédrale fut le siège de l’évêché pendant un millénaire. Elle fut l’objet d’un chantier qui s’étala de la fin du XI ème siècle au début du XIII ème siècle.

Le domaine de Maguelone a aujourd’hui une vocation d’aide aux personnes en situation de handicap ou de vulnérabilité qui sont accompagnées par des professionnels et des bénévoles à exercer des métiers valorisants. C’est ainsi que 120 personnes en situation de handicap peuvent mener une vie active, inclusive, et choisie.
Après ces petites explications, revenons à nos moutons.
Euh … épicuriens. Une pause de 20 minutes de temps libre est proposée, le temps pour chacun de déambuler dans le parc, visiter la cathédrale, faire des photos etc …
D’ailleurs une photo très originale sort du lot « la tête de noeuds ». Je vous laisse la trouver…

Nous quittons ce lieu magnifique non sans avoir fait un arrêt au point d’observation agrémenté d’une table d’instructions ornithologiques. 

Quelques épicuriens se sentent même pousser des ailes et brassent l’air dans un mouvement de bras d’une belle élégance.

Avant de reprendre notre randonnée je m’assure que nous sommes au complet. Mais où est donc passée notre présidente ??
Ah là voilà qui arrive accompagnée de Vincent. Ils ont allés voir la parade des paons.

Au vu des photos de Vincent çà en valait la peine.

Retour à la passerelle 16H Ouf ….Nous ne resterons pas camper ici ce soir. Et oui la passerelle ferme à 17h précises.

Nous entamons alors la deuxième partie de la randonnée ;

Le petit « ilot des pêcheurs » où certains s’installent pour se reposer. En même temps on n'est dans le midi : doucement le matin et pas trop vite l’après-midi …

Encore une pause photo de groupe qui ressemble fort à une photo de classe, sans oublier un cliché de nos deux photographes et nous terminons la randonnée avec une belle luminosité et un aspect plus sauvage.

Quelques vols de flamands roses qui font le « crawl sur l’eau » selon Claude … Etrange !!

Ceci dit lors d’une précédente sortie épicurienne au même lieu une certaine randonneuse avait vu des bananes séchées dans les arbres…Comme quoi, avec un peu d’imagination …
Nous clôturons cette journée par une petite collation que l’on pourrait qualifiée de « valse des gourmandises »
Brioche, zézettes de Sète, gâteaux alsaciens, pain d’épices…

Tout aurait pu bien se terminer si Nicole ne s’était pas aperçu qu’elle avait perdu ses oreilles…

Et la voilà partie avec Didier à la recherche de ses belles oreilles. Ouf ! Nous sommes soulagés de les voir revenir
Et au vu de la tête de Didier nous comprenons que l’incident est réglé. Il les porte bien ces « oreilles du canada ».
Quelle belle journée !!

 

Mais les bonnes choses ont une fin.

Après avoir observé le soleil se coucher nous décidons de quitter les lieux l’esprit léger et l’estomac rassasié.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

Votre accompagnatrice et bretonne inspirée.

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