Les salins de Frontignan vendredi 27 janvier 2023

C’est dans le vent et le froid que je retrouve mes fidèles épicuriens au bord de l’étang de Mèze pour le covoiturage. Tout le monde a revêtu les vêtements d’hiver ; doudounes, écharpes, bonnets, gants etc…

Nous retrouvons deux épicuriens de plus sur le parking de la gare à Frontignan. Notre « blogueuse » Marie-Hélène pour ceux qui ne la connaissaient pas (c’est elle qui met les photos et commentaires sur le blog des épicuriens de la randonnée) accompagnée de Vincent notre photographe amateur.

D’ailleurs ce dernier nous suggère de faire une petite photo de groupe au bord du canal. Tout le monde se serre en faisant attention de ne pas tomber dans …l’eau qui doit être glacée à cette époque de l’année. 
Sur ce, nous nous mettons en route direction Les Salins, tel un commando d’entrainement de Forces spéciales prêt à affronter le froid sibérien…
Prévoyante,  j’ai sorti mon bonnet à cornes que j’avais acheté à  la montagne et que je sors pour les grandes occasions.

Nous nous arrêtons devant un panneau d’explications sur le site des Salins de Frontignan que je commente telle une maitresse d’école devant ses élèves très attentifs.
J’en profite pour donner un complément d’informations concernant leur situation.
Bordés au nord par les collines du massif de la Gardiole et au sud par l’étang d’Ingril, les salins de Frontignan  sont  reliés à la mer Méditerranée. Ils s’étendent sur 230 hectares d’espaces naturels protégés et classés Natura 2000. Le site était autrefois entièrement dédié à la production du sel pendant trois siècles et ce  jusqu’en 1968.

Aujourd’hui nous avons la chance de pouvoir profiter de ce sîte naturel et sauvage peuplé de belles espèces animales.

Les flamands roses étant l’espèce la plus présente sur le site trônent « Les pieds dans l’eau glacée » ….brrrrrr
Après une longue ligne droite en plein courant d’air nous faisons une deuxième pause « photo de classe » avant de reprendre notre marche direction la « Grèce antique »…

Et bien non je n’ai pas perdu la tête ; ce sont bien des colonnes qui nous attendent au détour d’un bâtiment désaffecté dont il ne reste pas grand-chose…

Avec un peu d’imagination on peut y voir un écran de cinéma géant devant lequel je ne résiste pas à faire la pause. Quelques courageuses feront une pause technique avant de repartir d’un bon pas.

Nous quittons un peu les salins et la végétation est plus présente que l’eau. Les couleurs sont magnifiques : du brun, du violet, du vert , une belle palette pour les amateurs d’aquarelle.

Arrivés à l’orée du bois des Aresquiers je précise que la boucle est bouclée car en effet lors d’une précédente sortie nous avions randonné de l’autre côté jusqu’à ce petit pont.
Il est temps de faire le retour avant la tombée de la nuit.
Déjà les rayons du  soleil ont  commencé à faiblir mais le froid ne gâche pas notre bonne humeur et c’est avec le sourire que nous entamons le chemin du retour.
Et là nous nous rendons compte que nous sommes dans un labyrinthe ; entre l’eau et la terre il faut savoir zigzaguer.
Un zig puis un zag, les wagons suivent derrière Jojo en tête qui fait la locomotive.
Nous avons le droit au ballet des flamands roses qui déploient leurs ailes  bordées de noir ; c’est un très beau spectacle !!

Un peu plus loin c’est un pêcheur qui relève des filets. Et Oups ! Revoilà des flamands roses et toute une ribambelle de cormorans qui semblent cohabiter sereinement : Feraient-ils une assemblée générale s’interroge Patrick ? Nous ne le saurons pas…

Dernière ligne droite en plein courant d’air et nous voilà assis sur un petit muret de pierres, le temps d’une petite pause. Nous ne nous attardons pas car la tisanerie nous attend dans ma voiture garée au bord du canal.

Distribution de madeleines, de spéculos  et amandes cacaotées qui accompagnent thé ou café bien chauds avant de se dire au revoir et à bientôt pour de nouvelles aventures.

Je remercie les 14 participants qui étaient là  malgré une météo très hivernale.

Votre accompagnatrice et bretonne inspirée