Petite randonnée sur le site de Méjean

Publié le par Epicuriens de la randonnee

C’est dans le brouillard que nous nous retrouvons aujourd’hui sur le parking du tambourin à Mèze.
Mais nous sommes optimistes car Madame Météo a prévu une belle journée.

Quatorze épicuriens ont répondu à l’appel de ce 17 février 2023. Après avoir échangé quelques mots avec notre présidente venue nous saluer, nous organisons  le covoiturage. Un convoi de quatre voitures se met en route direction Lattes.
Arrivée sur place une  question se pose : pique-nique tiré du sac ou retour aux véhicules ??? nous optons pour la première option.
Pour ceux qui ne connaissent pas le site, il convient d’en faire une petite présentation.

Situé à proximité de Montpellier au cœur des étangs palavasiens classés Natura 2000, le site naturel protégé du Méjean est un havre de nature en milieu péri-urbain.
Ce marais de 200 ha s’étire en bordure de l’étang du Méjean. Son paysage lagunaire rappelant la Camargue est un réservoir de biodiversité. Il abrite une flore et une faune riches et variées, caractéristiques des zones humides littorales. Les cigognes blanches sont les espèces emblématiques de ce site acquis par le Conservatoire du littoral au début des années 1980. C’est aujourd’hui la commune de Lattes qui en assure la gestion et la valorisation.

Le site est aménagé de belles passerelles en bois, idéale pour les promenades familiales ou pédagogiques (des groupes scolaires y sont régulièrement invités).

Nous sommes accueillis par une belle sculpture de bois qui trône à l’entrée du site et qui ressemble fort à un cerf si l’on n’en croit l’imagination de la majorité de nos épicuriens. Nous commençons la visite du site par un arrêt devant la table d’informations du site avec le plan du parcours et les explications fournies également en langue des signes (écriture en braille sur tous les panneaux d’informations).

Nos yeux sont attirés vers le ciel pour admirer une cigogne blanche installée  sur son nid perché en hauteur construit essentiellement avec des branchages, de l’herbe et de la terre. Grace a un panneau qui lui est dédié nous apprenons que la femelle cigogne pond 2 a 5 œufs qui seront couvés par les deux parents .Comme quoi ces volatiles ne nous ont pas attendu pour inventé  « la garde alternée ».

Mais avant de couver, il faut d’abord planter la petite graine … Et là encore les oiseaux sont très bien organisés.
Ils choisissent l’habitat qui leur convient ; dans la roselière, sur l’eau, ou à même le sol.

Nous avons la chance de pouvoir apercevoir de beaux spécimens de cigognes blanches en couple dans les nids en mode « câlin de la st valentin » ou « toilette du matin ».
Un peu plus loin c’est un quiz qui nous attend.

Une façon ludique d’en apprendre un peu plus sur la végétation, et le nom des différents joncs, les roseaux et la canne de Provence présente sur le site.
Attention de bien lire et retenir car il y aura une interrogation écrite à la fin du parcours…
Cela n’empêchera pas nos épicuriens de s’en n’amuser et de retrouver leur âme d’enfants devant un jeu de tours et de détours qui fait la joie des petits dans les crèches et les écoles et dont je ne saurai vous dire le nom.
En parlant d’école, nous voici devant un banc, mais celui là

A défaut d’écoliers, est occupé par divers volatiles dont nous pensons reconnaître des cormorans, avec en arrière- plan un autre banc de flamands roses.
 

Une nouvelle pause s’impose devant la table « casser la graine » et non pas « casser la croute ».
Ce n’est pas l’heure…
Cette table nous démontre encore que la nature fait bien les choses. En effet chaque oiseau est équipé de pattes, de bec de formes différentes selon l’utilisation qu’il en fait.
Tous ces oiseaux nous amènent à entonner un petit air de chanson « fais comme l’oiseau …. çà vit d’air pur et d’eau fraîche un oiseau…. » Vous l’aurez reconnu bien sûr, Monsieur Michel Fugain.

Et là, le Graal !! Sa majesté le cygne nous fait l’honneur de sa présence en bonne compagnie.

Mais c’est la table des vents qui retiendra toute l’attention des épicuriens. Et oui le Mistral, la Tramontane, le Marin tous ces vents n’auront plus de secrets pour nous.
Passé ce moment de concentration, ce sera dans une atmosphère plus récréative que poseront Françoise et Patrice en mode « st valentin » devant de jolis panneaux de bois tressé.

Il n’en faudra pas plus pour voir accourir une brochette d’épicuriennes prenant elles aussi la pose en mode « flamand rose » ou « je sors la tête par le petit trou ».
Mais attention, je veille au grain …D’ailleurs je n’aurai même pas besoin de mettre mon grain de sel puisque c’est une nouvelle table d’informations qui le fera à ma place.

Elle a pour voisine un joli panneau photo représentant la saladelle aussi appelée « lavande des mers ». On peut d’ailleurs en faire de beaux bouquets de fleurs séchées.
Certains épicuriens semblent plus inspirés par l’Art de la table que l’Art floral. Pour ne pas les citer : Enrico , Micheline et Nicole sont sur un tout autre débat, la  cuisine.
Et que je te donne ma recette et moi la mienne …
Nous arrivons à la croisée des chemins. Et là deux options :
Retour à l’entrée du parc par la passerelle en bois  ou découverte de la partie plus sauvage par le sentier des Tamaris.

A l’unanimité, nous continuons sur cette partie plus sauvage
Où nous aurons la chance d’apercevoir des poules d’eau et des aigrettes dans leur milieu naturel.

L’effigie d’un gros moustique sur une cabane en bois est là pour nous rappeler qu’il vaut mieux éviter certaines périodes de l’année pour se promener au bord des étangs.
Quant à nous, il serait peut-être temps de penser à revenir à l’entrée du site où nous attend une belle aire de pique-nique aménagée de tables et bancs. Quel confort !!!!

Les sandwichs et salades sont vite déballées. Il faut dire qu’il est déjà 13h30. Une fois n’est pas coutume nous mangeons à l’heure espagnole.
Avant de quitter les lieux, nous sommes accueillis par une responsable du site qui a la gentillesse de répondre aux questions des uns et des autres.
Un détour par les cabanes d’observations et la cloche a sonné.
Retour au parking, petit café et son amande grillée,
Fin d’une belle journée.


Vous avez aimé le site de Méjean, vous allez adorer la réserve de Pont de Gau en Camargue . Des flamands roses comme vous n’en avez jamais vus, des hérons blancs ou cendrés tout près de vous …. On pourrait presque les toucher et avec un peu de chance nous y trouverons  aussi quelques-unes de ces  belles « dames blanches » qui vous ont fait rêver aujourd’hui.
Alors, noter sur vos tablettes ou sur le frigo :

Vendredi 17 mars Sortie a Pont de Gau pour tous les épicuriens (petits ou grands randonneurs) .

Je vous enverrai les informations en début de mois car il faut réserver pour bénéficier d’un tarif de groupe qui est de 6 € au lieu de 8 € (à confirmer).

A très bientôt.

En vous espérant nombreux pour la découverte de cet endroit exceptionnel qu’est la Réserve de Pont de Gau.

Votre accompagnatrice et bretonne inspirée.

 

 

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