Les hauts de Corneilhan

Publié le par Epicuriens de la randonnee

Encore une belle journée qui s'annonce pour cette nouvelle randonnée. A peine balisée et mise en ligne sur internet quelques jours plus tôt, nous voici déjà sur sa trace.
 
Départ de la coopérative vinicole avenue de Béziers.
Après quelques centaines de mètres, nous quittons Corneilhan. Le parcours est mixte chemin forestier/voie goudronnée. Pas de répit pour nos jambes, car nous attaquons par une belle montée.
Et elle est longue... Cela n'a pas l'air d'entamer la bonne humeur du groupe, si l'on en juge par les franches rigolades de Chantal et Josiane, et les discussions passionnées qui animent la fin du peloton.
 
Ayant pris de la hauteur, nous jouissons d'une très belle vue sur Corneilhan, juchée sur un promontoire.
Le long du chemin, nous trouvons de jolis pieds de Bourrache qui nous suggèrent que le printemps est arrivé.
Mais plus loin, un vieil arbre torturé et sans la moindre feuille nous rappelle que le printemps n'en est qu'à ses débuts. Il va falloir patienter encore un peu.
 
Une bien drôle de pancarte devenue illisible avec le temps est littéralement en train de se faire dévorer par l'arbre sur laquelle elle a dû être fixée il y a bien longtemps sans doute.
Plus loin, sur un chemin, un homme surveille son chien à l'arrêt. Et brusquement, c'est un gros lièvre qui détale dans les vignes avec le chien à ses trousses.
Le chien n'étant pas assez rapide, l'histoire se termine on ne peut mieux pour le lièvre.
Le parcours nous ramène vers Corneilhan que nous devons en partie traverser pour nous diriger vers le site prévu pour le pique-nique.
Corneilhan, ça monte ou ça descend, mais ce n'est jamais plat. Au détour d'une rue, apparaît la jolie chapelle Sainte-Marie. Finalement, nous quittons à nouveau la ville par un chemin qui enchaîne les virages successifs. Quelques voix s'élèvent pour demander si c'est encore loin (les estomacs commencent à se réveiller).
Heureusement, nous y sommes presque et nous découvrons une belle aire de pique-nique ombragée sous les pins, équipée de 5 tables, et même de sanitaires. Attention, on va finir par s'habituer au luxe :-
Le retour au parking nécessite de retraverser Corneilhan, avec ses montées et ses descentes dont nous nous serions bien passés en cette fin de randonnée.
Il est temps de remonter dans nos voitures et de se souhaiter plein de bonnes choses, et surtout de se retrouver pour la prochaine randonnée.
 
Jean Michel L. (4° et le nouvel écrivain épicurien)
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