Sortie au Pont de Gau en camargue

Publié le par Epicuriens de la randonnee

Aujourd’hui c’est une sortie en Camargue qui est prévue

Je vous l’ai bien vendue car vous êtes 28 à avoir répondu à l’appel. D’ailleurs le covoiturage a été un casse-tête chinois... Enfin en se serrant un peu (5 par voiture) nous ne laissons personne sur le parking.
Les prévisions météos étaient pessimistes, aussi nous sommes très heureux de constater que le soleil nous honore de sa présence.
C’est donc le cœur léger et les yeux pétillants (je vous avais promis des étoiles dans les yeux) que nous arrivons sur le site.

Les flamands roses sont au rendez-vous ; il y en a partout, c’est une véritable basse-cour.
Aujourd’hui c’est « quartier libre » ; chacun et chacune va balader à sa guise et nous nous retrouverons à midi et demi  pour le déjeuner.
Je ne vous ferai pas un commentaire détaillé de la visite ;
Les photos parlent d’elles même.
Simplement pour ceux qui ont découvert le site pour la première fois je me dois de faire une présentation historique :

Le parc a été créé en 1949.
C’est André Lamouroux, un ornithologue passionné qui ouvre Pont de Gau,  un espace composé de petites volières où sont montrées quelques espèces avicoles camarguaises.

René Lamouroux son fils lui succède en 1974 et décide de permettre aux visiteurs de voir un maximum d’espèces en liberté dans un parc et de s’informer grâce à la maison du parc dont le rôle est de sensibiliser les visiteurs sur la protection de l’environnement camarguais et la sauvegarde de ce milieu naturel qui s’étend sur 60 hectares.
Le parc permet de découvrir la faune sauvage dans son milieu naturel composé de marais, d’étangs et de roselières.
Cette diversité favorise la présence d’une grande variété d’espèces d’oiseaux, tant sédentaires que migratrices. Selon la période de l’année on peut y observer des flamands roses (1635 répertoriés à ce jour), des hérons cendrés, des cigognes, des aigrettes, des sarcelles, des rapaces et de nombreux échassiers.

Le parc accueille et soigne aussi de nombreux oiseaux de Camargue. 7 kilomètres de sentiers de découverte ont été aménagés ainsi que des aires de pique-nique, des terrasses et points d’observation.

Tout comme moi, je suppose que vous avez pu observer que nous étions encore dans  « la période des amours ».
En effet les flamands jacassent et dodelinent de la tête pour se faire remarquer par ces « demoiselles roses ».

Quelques conflits fusent entre concurrents qui se résument à des coups de becs de ci de là.
 

Le spectacle de la parade amoureuse est ponctué de battements d’ailes majestueux. Certains d’entre vous ont peut-être assisté à un accouplement encore fallait-il le deviner…
Enfin, c’est sur une aire de pique-nique aménagée que nous déballons sandwishs, salades et compagnie  profitant encore de la beauté du site.
Après cette pause épicurienne chacun repart soit sur Mèze soit sur les Saintes Marie de la Mer, pour prolonger le plaisir.

Quant à moi je quitte ma plume en attendant de vous revoir bientôt.

Une bretonne inspirée.

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