250304 - Salagou-Pioch de la Sure

Après une trentaine de minutes en voiture, nous voilà quatorze randonneurs prêts à découvrir ou redécouvrir ces beaux paysages, boussole en poche pour effectuer cette expérience hautement scientifique comme nous l'a annoncé Jean Michel. 

Et c'est parti sous un beau soleil, pas de vent et la bonne humeur comme à chaque fois.

Le lac s'étale sur 7km de long, cerné d'étranges collines qui sont autant d'anciens volcans. Il atteint environ 70 mètres de profondeur et il est situé au centre du département de l'Hérault. 

Les criques dentelées du Salagou, les canyons des ruffes,

les chemins noirs du basalte, l'harmonie des pierres et des couleurs nous offrent de remarquables paysages . En rouge et noir sera le chemin, un parcours spectaculaire dans la garrigue où la nature redémarre, petites fleurs, orchidées sauvages, lys jaunes et même des asperges sauvages. 

Sur le lac une multitude d'oiseaux blancs qui profitent du soleil, nous les entendons gazouiller. Des cormorans sur une petite ile que certains attendent qu'ils s'envolent pour les photographier, sans succès.

C'est sans compter sur les copains qui ont jeté des pierres dans l'eau pour les aider à prendre leur envol, et donc peut- être des photos. 

Arrivés sur les hauteurs, Jean Michel nous explique, la cheminée qui affole les boussoles, au final un équilibre se crée avec un champ magnétique bien orienté et bien réel, très intéressant.

Nous reprenons le chemin, ça monte, ça descend,

ça fatigue, alors la pause s'annonce. Elle est la bienvenue, installés au soleil avec une jolie vue, chacun sort sa gamelle et plus personne ne parle. 

Si nous nous étions écoutés nous serions restés là...   

Mais nous repartons car il reste encore du chemin.   

Sur le lac très calme on aperçoit une petite barque avec un pêcheur, plus loin un canoé qui glisse sur l’eau.

Sur les chemins nous croisons des randonneurs, mais le calme règne et cela fait du bien . 

Et voilà de nouveau ça monte, ça descend, heureusement nos garçons nous aident à franchir certains endroits difficiles,

 mais quelle belle journée !                                                                                                                                                                                                      Nos guibolles commencent à fatiguer, après presque 11kilométres, nous apercevons nos voitures, cela nous booste pour finir.

 Merci Jean-Michel, c’était vraiment une belle rando très agréable.